Le déconfinement nous invite à repenser l’aménagement de l’espace public alors que l’activité économique et professionnelle reprennent progressivement. Le besoin de déplacement est réel ; y répondre est un enjeu sanitaire majeur car il impose de nous protéger toutes et tous. Si cette reprise est essentielle, la congestion automobile dans nos rues n’est qu’un problème qui en amènera d’autres : en premier lieu la pollution atmosphérique, le bruit, mais aussi la sécurité du cheminement piéton, en particulier pour nos enfants qui pour certain.e.s reprennent le chemin de l’école. Encourager les mobilités douces que sont la marche et le vélo nous paraît alors crucial afin de répondre à l’ensemble de ces enjeux et dans le même temps agir pour protéger la qualité de vie de nos quartiers.

À l’image des expérimentations qui ont été faites dans d’autres villes de France et du monde, nous devons repenser l’aménagement de l’espace public à travers un urbanisme tactique qui mobilise efficacement chaque partie de la voirie publique en faveur de ces mobilités douces. Or, dans la première version du projet d’aménagement d’urbanisme tactique proposée par la Ville, le 15e malgré ses 235 000 habitants, n’est concerné par aucune des mesures – ou marginalement aux abords de la gare Montparnasse. Dans la phase 2 des travaux annoncés par la Mairie de Paris, deux autres axes stratégiques sont annoncés. Nous pensons que nous devons aller beaucoup plus loin que la création de deux nouvelles voies vélos, en proposant de véritables continuités cyclables permettant de traverser le 15e et de rejoindre les autres arrondissements ainsi que les villes de la petite couronne (principalement vers les villes d’Issy-les-Moulineaux et de Boulogne-Billancourt proches de notre arrondissement). Au-delà des déplacements à vélo, il est essentiel de permettre aux piétons de se déplacer en sécurité dans l’arrondissement, notamment dans les rues commerçantes et aux abords des écoles.

Pour connaître les détails précis de notre projet, c’est ici.